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Comment intégrer le GIGN ?

Dernière mise à jour : 10 avr.

Les tests pour faire partie du GIGN (Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale) sont très sélectifs. En effet, plusieurs étapes et de nombreuses épreuves requièrent une force physique et mentale exceptionnelle.




LES CONDITIONS


Le recrutement des soldats se fait sur le volontariat. Les conditions pour se présenter sont :


- Être gendarme de carrière ( minimum 4 ans de carrière en gendarmerie )

- Avoir entre 24 ans et 34 ans

- Avoir des compétences en parachutisme ( Test TAP )


LA SÉLECTION


La sélection est extrêmement difficile et restreinte. En effet, pour espérer intégrer le GIGN, les militaires doivent être confiants, motivés, avoir une excellente condition physique et mentale, mais aussi beaucoup de sang-froid et une forte résistance au stress.


Les tests de sélection durent une semaine et ont souvent lieu deux fois par an, selon les besoins.


Seulement 5 à 10 % des candidats réussissent et poursuivent l'entraînement en vue de l’obtention du brevet GIGN.


Ils entament ensuite un stage probatoire de huit semaines. Leur formation est alors reprise de zéro et inclut du sport (sports de combat, combat d'infanterie classique, course à pied, escalade, etc.) et de l'instruction aux armes de poing et d'épaule. Tous les membres opérationnels du GIGN sont capables de neutraliser une cible jusqu'à 400 m, tandis que les tireurs à longue distance sont précis à plus d'un kilomètre. Afin de prévenir les blessures mortelles, les membres du groupe s'entraînent à viser leurs cibles à l'épaule.





LES ÉPREUVES PHYSIQUES


Les épreuves physiques débutent par des tests de résistance. Le candidat doit réaliser un maximum de pompes, d’abdominaux, et de tractions en deux minutes. Il doit grimper à la corde sur sept mètres uniquement avec ses bras. Le mental du participant est aussi mis à l'épreuve, via un test de claustrophobie, un test de vertige (escalade, saut d’un viaduc), et un test d’agressivité et de résistance simulant un interrogatoire sous tension et l'utilisation de gaz lacrymogène.


Le gendarme continue avec une épreuve de natation pendant laquelle il doit nager 100 mètres en nage libre en moins de deux minutes, 50 mètres en apnée, et 50 mètres pieds et poings liés. Il doit aussi effectuer un saut d’un plongeoir de 10 mètres.


Enfin, le candidat est testé sur son endurance et doit parcourir 8000 mètres TAP (Test d’Aptitude des Troupes Aéroportées) avec une musette de 11 kg sur le dos et armé, en une heure maximum.




LES ÉPREUVES DE TIR


La précision du postulant au GIGN est mesurée par un tir au fusil à 200 mètres et par un tir au pistolet automatique à 15 mètres, avec dix munitions à chaque fois. Le résultat de cette épreuve est pris en compte dans l'évaluation globale.


LA FORMATION POUR ENTRER AU GIGN


Si l'ensemble de ces tests est réussi, le candidat continue par un stage probatoire de huit semaines. Sa formation est alors reprise à zéro et mêle sport et instruction aux armes. À l’issue, les candidats retenus participent à une formation de 8 mois commune à toutes les forces du GIGN, apprenant les techniques d’actions de l’unité. Ensuite, ils sont affectés à une des forces du GIGN, où ils complètent leur apprentissage par une formation spécifique.


Avant la remise de leur brevet, chaque futur membre doit réaliser un « tir de confiance », où un plateau d'argile est placé sur le gilet pare-balle d'un gendarme du GIGN. Le futur membre doit tirer au revolver sur cette cible, prouvant l’absolue confiance régnant au sein du groupe.


Les nouvelles recrues sont toutes formées à l’intervention, puis ont la possibilité d’être spécialisées en recherche/observation ou en protection.


Les parachutistes du groupe effectuent environ 1500 sauts à ouverture automatique et 6000 sauts en

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